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Sans les colles

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25 mars 2013

Comment on organise son instruction en famille?

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Démission posée, les enfants doivent finir cette année scolaire, nous avons donc jusque juillet pour préparer notre école à la maison. Nous avons choisi le unschooling, et mon esprit fourmille de questions  : comment prépare-t-on son appartement pour cela, est-ce qu'on prépare des thèmes à l'avance, est-ce que c'est toujours clair quels sont les intérêts des enfants, à quels apprentissages ils sont ouverts? Et comment on se dépatouille avec la loi pour officialiser tout cela? Je crois que cela me donne une bonne idée des grands chapitres ouverts pour cette première étape!

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21 mars 2013

Par où on commence?

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Toucher, vivre, partager sur des sujets qui touchent de près l'amour, le partage... Nous avons soif de simplicité volontaire, car nous en arrivons à perdre de vue notre essence, nos valeurs, notre envie de voir grandir nos enfants avec amour. Cet amour on veut le dépoussiérer, lui rendre ses couleurs, sa douceur, ses rires. Il y a forcément des connections entre les gens, nous sommes des êtres humains, nous vivons sur un planète et avons les mêmes besoins pour vivre, la même envie de bonheur.

Alors, par où on commence? Comment fait-on pour changer notre relation à la consommation. Par la nourriture, et cette image du corps, de comment les repas sont préparés, les courses faites, dans un tumulte d'économie, de biologique, de local, dans un tas de cartons, de plastiques, de promotions et de fatigue. J'ai habitué mon corps à manger sucré, gras, beaucoup. Mes émotions vivent dans l'oubli de la satiété. Personne n'est obèse dans notre maisonnée, mais cette attention au corps que je porte m'insupporte. Je vois mon gras comme le signe de mon inaction, et de ma paresse, comme l'oubli que le soleil, les couleurs, l'amour passent par un décrassage de toutes ces habitudes.

Les relations avec mes enfants, avec mon mari, qui sont écrasées par le rythme, par les rêves, par les envies d'autre chose. J'ai besoin de respirer, de faire le vide autour de nous, de nous centrer sur le vrai.

Et cette relation au virtuel, qui fait écho à ma consommation, cette lucarne sur les autres, cette paresse facile...

Il est des processus qui rapprochent de soi, qui permettent de vivre l'amour sans aigreur, sans souvenirs lourds, et qui permettent de ne plus crier à nos proches qu'on les aime, mais de les toucher avec douceur. Alors c'est parti pour une nouvelle aventure!

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